Musicologie
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Jacques Chailley avait coutume de répéter à HCF qu'il ne fallait jamais affirmer quoique ce soit sans l'avoir vérifié soi-même.

Cet excellent conseil est malheureusement difficile à  suivre, l'interprétation des données historiques existantes et la référence aux recherches de collègues étant souvent inévitables.

Dans le cas de HCF, la musicologie prend deux aspects : théorique quand il s'agit de réfléchir sur les problèmes d'interprétation musicale et pratique quand il faut reconstituer une oeuvre manuscrite, quelle que soit son époque.

Dans le premier des cas, cette réflexion couvre aussi bien le domaine pédagogique (avec les jeunes chefs d'orchestre) que plus particulièrement musicologique (participation à des colloque et analyse d'oeuvres (Debussy, Sibelius, Salmenhaara, Klami) et historique (musique finlandaise, estonienne, émissions radio sur les compositeurs des pays de l'Europe du Nord). On trouvera des références plus précises ICI.

Dans le second cas, HCF commença par des "arrangements" à faire frémir tout baroqueux des années quatre-vingt 'normalement' constitué pour cet usage. John Dowland, les musiciens de musique de danse de la Renaissance, les anonymes italiens du XIVe siècle, les compositeurs élizabéthains et de Shakespeare, les compositeurs baroques italiens (notamment des fonds Giordano et Foà à Turin, Vivaldi et Gasparini, mais pas seulement, aussi Tartini, Aldrovandini, Jacchini), tous passèrent par ses fourches caudines, adaptés aux circonstances, aux interprètes, aux budgets... Plus tard, HCF se calma. Il oscilla alors entre une pensée "raisonnable" qu'on retrouve dans ses cours et ses écrits et une activité plus douteuse, qui se permettait des libertés coupables. Il est vrai que, dans les années quatre vingt, il délaissa les compositeurs de l'époque baroque que s'accaparaient alors les fondamentalistes, soutenus pas des critiques serviles ou qui avaient peur d'être dépassés par des événements qu'ils ne comprenaient pas. Quand HCF s'emparaît d'une partition ancienne, c'était pour la confier au Professeur Koskenkorwa, qui la traitait à son goût (comme ce merveilleux air de Wilson dans lequel il est question de maintenir those lips away. Ce furent alors les contemporains qui souffrirent. Pour ménager leur susceptibilité je ne citerai aucun nom. Vous trouverez des références ici